Editorial - Décembre 2012 - n° 160

En une quinzaine d’années, notre spécialité a vu l’imagerie prendre une place importante pour le bilan de toutes les
pathologies ophtalmologiques. Nos cabinets de consultation et nos services hospitaliers ont dû s’adapter à l’arrivée
progressive mais rapide des différents systèmes d’examens complémentaires. 

L’exploration du champ visuel a été rapidement complété par des examens comme la pachymétrie, les analyseurs de fibres optiques et les appareils OCT pour un meilleur suivi et une détection plus précoce des patient glaucomateux.  L’évolution des traitements de la DMLA ont été accompagnés par les progrès rapides de l’imagerie maculaire avec l‘arrivée des OCT en complément de l’angiographie et de l’ICG.

La chirurgie réfractive cornéenne ou par implant bénéficie très nettement des appareils de topographie cornéenne, des OCT de segment antérieur et de l’exploration par UBM.

L’échographie qui a longtemps été peu contributive, bénéficie de très net progrès techniques et d’une meilleure diffusion
permettant à cette technique d’apporter un avantage d’exploration en cas de perte de transparence des milieux : que ce soit
dans l’exploration du segment postérieur en cas d’hémorragie intravitréenne, en cas de surveillance des tumeurs oculaires
ou de visualisation des procès ciliaires en cas de glaucome par fermeture de l‘angle, l’ échographie apporte sa spécificité
dans de nombreuses situations cliniques avec, en contre point, les appareils OCT dont les performances ne cessent de
progresser pour améliorer la prise en charge de nos patients.

Nul doute que les années à venir nous offriront une accélération de la qualité des images de tous ordres, nous poussant à
trouver une meilleure organisation des flux de patients en incluant ce haut niveau de renseignements venant des examens complémentaires.