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RéfleXions Ophtalmologiques la revue

Editorial - Septembre 2018 - n° 217

Olivier Prisant

Lorsque la chirurgie réfractive devient complexe


Les progrès de la chirurgie réfractive sont tels qu’elle est devenue dans l’immense majorité des cas une chirurgie presque parfaite tant par la précision des résultats réfractifs que par le peu de risques ou d’effets secondaires lorsque l’indication est bien posée. Au point que depuis déjà plusieurs années, nous n’avons que peu de choses intéressantes ou innovantes à rapporter !

Pourtant, dans certaines situations et malgré cette quasiperfection, le chirurgien réfractif est confronté à des choix ou des difficultés auxquels il doit savoir apporter une réponse.
Ce dossier a voulu illustrer ces situations à travers quelques exemples.

 Nous ne parlons plus beaucoup d’ectasies cornéennes car ces dernières sont devenues exceptionnelles. Nous avons en effet mieux compris les facteurs de risque que nous rappelle David Touboul et que nous intégrons désormais dans notre pratique quotidienne.
 Les décentrements sont eux aussi devenus beaucoup plus rares avec l’extrême précision des EyeTrackers des lasers excimers de dernière génération. Néanmoins, Laurent Gauthier nous expose les solutions chirurgicales à notre disposition pour les traiter.
 En revanche, la demande de multifocalité après LASIK est devenue un sujet de plus en plus fréquent avec le vieillissement des centaines de milliers de patients opérés en LASIK et également avec l’amélioration des performances visuelles des implants multifocaux. Pascal Rozot nous présente les conditions et surtout les difficultés de l’implantation multifocale après LASIK.
 Malgré les progrès des greffes de cornée, les astigmatismes post greffe demeurent un challenge réfractif ; la chirurgie, présentée par Pierre Fournié y apporte souvent des solutions satisfaisantes lorsqu’il est trop compliqué d’adapter ces patients en lentilles.
Enfin, la chirurgie conservatrice du kératocône a considérablement progressé au point que nous pouvons désormais évoquer le concept de « chirurgie réfractive du kératocône » grâce aux anneaux, au laser topoguidé et aux implants phakes ICL. Olivier Prisant nous détaille les indications de ces derniers chez les patients kératocôniques myopes forts dont la cornée aura préalablement été régularisée et stabilisée.

Nous espérons que ce dossier vous apportera autant de plaisir que de réponses aux questions que vous vous posez peutêtre aux quelques challenges encore d’actualité en chirurgie réfractive.