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RéfleXions Ophtalmologiques la revue

Editorial - Janvier 2017 - n° 201

Emmanuel Bui Quoc


Les formes cliniques des strabismes sont multiples, et au-delà de tableaux classiques bien connus des strabismes les plus fréquents, plutôt concomitants et horizontaux, à savoir les strabismes précoces, les strabismes accommodatifs et les strabismes divergents intermittents, de nombreuses formes de strabismes, plus rares, posent des difficultés diagnostiques et thérapeutiques plus complexes. Ce sont des strabismes « bizarres ». La bizarrerie peut exister également dans les formes précitées, ainsi lorsque le strabisme précoce s’accompagne de phénomènes verticaux, ou quand une incomitance alphabétique accompagne un strabisme divergent ou un strabisme convergent…

Dans ce dossier nous avons réuni « les Experts » pour démasquer quelques formes de strabismes bizarres, l’exhaustivité n’étant pas ici notre objectif.

Comme dans la Parabole des ouvriers de la onzième heure, « les premiers étant les derniers » (et inversement), je me permets de débuter ce récit avec l’évocation des syndromes de Duane et autres CCDD ou « congenital cranial dysinnervation disorders » dont la traduction pourrait être les « désordres dysinnervationnels congénitaux des nerfs crâniens ». Après cette modeste première partie, place au concert !

Marie-Andrée Espinasse-Berrod vous raconte l’unicité et la multiplicité du syndrome de Brown.

Puis c’est à Pierre Lebranchu de nous dévoiler un aspect très particulier de la pathologie strabologique, lorsque celle-ci atteint une personne âgée.

Ensuite François Audren vous explique les pièges à éviter dans la prise en charge d’un strabisme du myope fort. Et Corinne Bok-Beaube termine ce dossier en vous exposant divers aspects des bizarreries verticales des strabismes.

Bonnes lectures, et excellente nouvelle année !